La torture par les sons
Pour le médecin généraliste et spécialiste ORL à l’hôpital Georges-Pompidou à Paris, Philippe Peignard, «les bruits organiques, comme le râclement de gorge ou les bruits de bouche, ne sont agréables pour personne mais pour les misophones c’est une véritable torture.» En clair, mastications, reniflements, craquements, cliquetis ou la simple vision de gestes répétitifs comme des pieds ou des jambes qui bougent, provoquent une aversion chez les personnes atteintes.
Un mal-être du quotidien, dont certains témoignent d’ailleurs sur le site de l’association d’entraide entre misophones Stop Misophonie. On peut y lire : «Je crois que je serais capable de tuer quelqu’un», « je bouillonne de l’intérieur, j’ai chaud, je rumine», ou encore «Je ressens tout simplement de la haine…» En savoir +