MÉLOMANE – EUROPE
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Bachar Mar-Khalifé est un pianiste, auteur, compositeur né en 1983 à Beyrouth. Fils du joueur de oud Marcel Khalifé et issu d’une grande fmaille de musiciens, Bachar Mar-Khalifé quitte Liban avec sa famille et arrive en France en 1989. Il étudie le piano au conservatoire de Boulogne-Billancourt et suis en parallèle les cours de percussion de Michel Cals. A 16 ans, il obtient le premier prix de piano, puis est admis en 2003 à l’unanimité au Conservatoire National Supérieur de Paris dans la classe de percussions de Michel Cerutti. Trois ans plus tard, il décroche le Premier Prix de Formation Supérieure. Il fonde le projet Aufgang avec son frère ainé Rami et Francesco Tristano. Il compose également avec son frère pour des créations de danse, du musique de film et de théâtre. Bachar Mar-Khalifé se met au chant et sort son premier album solo Oil Slick en 2010 sur le label Infiné.
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Zulya Kamalova est né en Russie centrale dans la région Volga-Kama et vit en Australie depuis 1991. Sa musique est dans le style traditionnel tatar, avec l’ajout d’autres instruments et d’influences.
Zulya a joué partout dans le monde et produit indépendamment quatre albums dont l’une des chansons russes inspiration dans La Valse de la vacuité (et d’autres chansons sur des thèmes russes) avec son groupe Les Enfants du métro.
Zulya et Les Enfants du métro jouent de la musique originale exquise inspirée par Tatar Zulya et les racines russes. La musique de Zulya défie étant marqué, mais a été décrit comme « Kurt Weillish, Euro-Cabaret jazz [] entre en collision avec des berceuses construites pour déchirer votre cœur. Huit ans, trois albums, deux nominations ARIA et un prix ARIA après leur formation, l’ensemble est placé fermement au carrefour de l’agitation et du sublime. Le résultat : une musique de concert de transformation qui est envoûtante et nuancée, avec les voix de combustion lente de Zulya soutenues et enrichies par l’accordéon, trompette, guitare, contrebasse et percussions. Leur plus récent album, Tales of sublimation est un hommage riche à la recherche continue du groupe pour la connexion entre insaisissables ensembles, la composition et la performance.
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La musique d’Ólafur Arnalds est semblable à son île, l’Islande : subtile et confinée. Et, comme elle, le jeune compositeur et producteur se plaît à flotter seul au milieu de l’immensité. « Ma musique est trop pop pour intéresser les radios de musique classique, mais trop classique pour plaire aux radios pop », constate-t-il sans amertume.
L’esthète islandais, âgé de 26, ans fait croisière en solitaire depuis 2004, après avoir passé son adolescence à jouer de la batterie dans des groupes de punk et de métal. Il en a gardé une approche « do it yourself » (« fais-le toi-même »), qui l’a souvent poussé à sortir sa musique sans les intermédiaires habituels. « J’ai découvert le classique via les bandes originales de films. J’ai appris le piano seul, jusqu’à composer un album complet. » Dans ses chansons, Olafur Arnalds mélange piano, cordes et clavier électronique, faisant fusionner lignes symphoniques et beats « ambient ».
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La musique de Jocelyn Pook fut révélée à beaucoup d’entre nous par le film « Eyes Wide Shut » de Stanley Kubrick, où elle donnait à l’impressionnante scène de la cérémonie masquée et occulte l’essentiel de son mystère et de son inquiétante étrangeté. Cette musique était en fait l’une des plages de l’album « Flood » précédant celui critiqué ici. S’y annonçaient déjà toutes les influences et les métissages qui président à la réussite exceptionnelle de « Untold Things », ainsi que les rapports récurrents que cette artiste discrète et rare entretient depuis avec le 7ème art. Sorti en 2001, le présent album est un opus majeur de cette compositrice et instrumentiste sensible, curieuse et exigeante. Il reste aujourd’hui encore un de ceux dont l’écoute ne lasse jamais. Nourri de musiques traditionnelles puisées en des contrées et des époques multiples (Europe de l’est, pays Celtes, Moyen-Orient, classicisme Européen…), il compose un chant sacré universel, aux paysages sonores hypnotiques et aux polyphonies vocales envoûtantes. La voix de Jocelyn Pook s’insinue avec grâce et ferveur parmi des nappes de cordes éthérées ou bien scande une pulsation irrépressible, imprimant un souffle profond à sa musique pour mieux nous emporter aux frontières du rêve, ouvrant nos oreilles à un monde d’absolue pureté, transcendant les influences diverses pour nous amener en des territoires vierges et mystérieux, parcourus d’harmonies jusqu’alors inouïes. Plongez-vous dans la musique de Jocelyn Pook et laissez-vous bercer par ces mélopées profondes venues d’ailleurs. On ne peut qu’y trouver le chemin du bonheur auditif !
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Le groupe emprunte son nom au « bratsch » roumain, violon alto que les lautari utilisent pour marquer le contretemps1. Au fil des années, Bratsch a grandement participé à la renaissance et à la popularité actuelle de la musique tzigane.
À l’époque, la World Music n’existe pas encore mais le mouvement folk vit ses grandes années. Déjà la musique de Bratsch porte en elle cette volonté de mixages, cet affranchissement de l’orthodoxie musicale, cette liberté qui fera son succès.
Mais c’est avec l’arrivée en 1985 de Nano Peylet et de François Castiello que le groupe va s’envoler. Les nouvelles couleurs qu’ils apportent (le free jazz et la musique klezmer pour le premier, le musette et la Méditerranée pour le second) vont asseoir définitivement le « son » Bratsch, reconnaissable entre mille.
Ce travail va atteindre un premier sommet avec le CD « Sans Domicile Fixe » en 1990, formidable aboutissement de la période « traditionnelle » du groupe.
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Violons Barbares
Quel nom inquiétant ! Mais dès que le trio entre en action, l’auditeur se laisse entraîner par des mélodies enlevées, des rythmes galopant avec légèreté et une majestueuse voix aux sons graves. Le groupe des Violons Barbares est composé de deux violonistes, Dandarvaanchig Enkhjargal (Mongolie) et Dimitar Gougov (Bulgarie) et du percussionniste Fabien Guyot (France). Le Mongol joue du traditionnel morin khoor – violon à deux cordes de son pays, toujours orné d’une tête de cheval; le Bulgare, de la gadulka, un instrument comportant trois cordes mélodiques et onze cordes sympathiques. Le percussionniste, quant à lui, joue sur tout ce qui est susceptible de produire du son – allant de tambours africains ou maghrébins aux saladiers et bouillottes. Merveilleusement interprétée, leur musique énergique nous emporte vers de vastes contrées lointaines.
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De parents irlandais émigrés en Australie, Lisa Gerrard a grandi à Prahan dans la banlieue de Melbourne, parmi les communautés grecques, turques, italiennes, et arabes qui influenceront sa musique.
En 1981 elle intègre le groupe « Dead Can Dance » avec Brendan Perry. Ce nom de groupe est inspiré de celui d’un masque rituel aborigène. Depuis la séparation de Dead Can Dance Lisa Gerrard poursuit une carrière en solo. Un Golden Globe lui a été décerné pour la musique du film Gladiator qu’elle a écrite en collaboration avec le compositeur Hans Zimmer.
2005 marque la reformation du groupe Dead Can Dance pour une tournée européenne et nord-américaine, avec de nouvelles compositions telles que Saffron ou Hymn For The Fallen.
Au printemps 2007, Lisa Gerrard effectue une tournée solo qui passe en Australie, en Europe puis en Amérique du Nord. À l’automne 2007, elle se produit à nouveau en Europe et en Russie.
Juin 2008, le précurseur de la musique électronique allemande, Klaus Schulze, sort un album intitulé Farscape avec la voix de Lisa Gerrard.
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Kevin Seddiki
Guitariste concertiste, Kevin élève les cordes de sa guitare à la lumière du Classique et du Jazz.
Sa grande curiosité et sa versatilité lui permettent de s’associer à des projets venus de toutes les terres, et de tous les genres musicaux; ainsi il partage la Scène et les studios d enregistrements avec le guitariste Al di Meola; le Bandonéoniste Argentin Dino Saluzzi; le pianiste cubain Gonzalo Rubalcaba; le Percussioniste Bijan Chemirani; la chanteuse Italienne Lucilla Galleazi, l’accordéon malgache de Regis Gizavo, le joueur de Viole de gambe Paolo Pandolfo, et bien d’autres…
Il joue également du Zarb, percussion Iranienne, qu’il étudie auprès de la famille Chemirani, et travaille aussi les percussions avec Glenn Velez.
En 2009, Il est lauréat du « European Guitar Award », a Dresde, et vient de terminer l’enregistrement de son Premier album, qui sortira début 2012 pour le label allemand « Wildner Records ».
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Nguyên Lê, né à Paris le 14 janvier 1959, est un musicien et compositeur de jazz français d’origine vietnamienne. Son principal instrument est la guitare mais il joue également de la basse électrique et de la guitare synthétiseur. Nguyên Lê fait preuve d’une inventivité constante, en particulier par des virées vers des découpes impaires du rythme
Musicien qui fait dialoguer ses racines vietnamiennes avec l’influence déterminante de Jimi Hendrix sous le sceau du jazz et de l’improvisation, Nguyên Lê aborde la musique avec une conscience des frontières et le désir de les transcender. Sa carrière prend les apparences d’un voyage, d’une confrontation à l’exotisme et à l’autre, au service d’une poétique dont les couleurs doivent beaucoup à un manière très personnelle d’user des nombreuses sonorités propres à la guitare électrique.
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Stephan Micus (né le 19 janvier 1953) est un compositeur et musicien allemand travaillant essentiellement sur des instruments traditionnels de toutes les régions du monde. Bavarois marié à une japonaise, il n’hésite pas à réunir la cithare et le shakuhachi, entre autres. Voyageur infatigable, il parcourt le monde en quête de sons et d’instruments, prenant le temps d’en apprendre les secrets. Guitariste classique de formation, il maîtrise néanmoins bien des instruments qui en sont fort éloignés, tels les flûtes, les percussions, les vielles et autres luths exotiques. C’est également un bon chanteur, et il a inventé une langue personnelle pour s’exprimer. Il s’est installé depuis peu à Majorque en Espagne.
Créateur solitaire et discret (à la manière de Gérard Manset), il se produit rarement en concert et joue tous les instruments sur ses disques. Il joue aussi beaucoup avec les techniques d’enregistrements multi-pistes, qui lui permettent des créations particulières, où il compose des chœurs à 22 voix – tout seul ! Bien qu’appartenant au mouvement des musiques du monde (world-music), ses œuvres et ses expérimentations rejoignent parfois celles des compositeurs classiques contemporains
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Eléni Karaïndrou étudie tout d’abord la théorie musicale et le piano mais suit également des cours d’histoire et d’archéologie à l’Université d’Athènes ainsi qu’une formation en ethnomusicologie et une initiation à l’orchestration dans de prestigieuses institutions parisiennes.
En 1975, elle se lance dans la composition de musiques pour le théâtre et le cinéma (18 longs métrages, 35 pièces de théâtre et 11 séries télévisées et téléfilms). Eléni KaraÏndrou est principalement connue pour sa collaboration avec le réalisateur Theo Angelopoulos pour lequel elle a composé la musiques de six films. Elle a également travaillé avec d’autres réalisateurs grecs et étrangers, dont Chris Marker, Jules Dassin et Margarethe von Trotta.
Eléni Karaïndrou est récompensée en 1992 par le prix Fellini d’Europa Cinemas pour la totalité de son œuvre.
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Au début, il y a le cor des Alpes. Puis viennent les premiers harmoniques– sonorités bizarres dans le décor idéal des Alpes.
Stimmhorn laisse de côté et derrière lui tous les genres musicaux.En adoptant différents styles et des éléments de théâtre, il invente avec ses instruments et par le chant des voyages acoustiques entre les univers sonores traditionnel et expérimental. En plus de ses spectacles de théâtre musical, le duo monte régulièrement des productions hybrides, combinant la musique contemporaine,
le théâtre, le cinéma et la littérature. Grâce à leur inventivité et à leur goût de l’expérimentation, Zehnder et Streiff ont reçu de nombreuses commandes et distinctions.Intitulée igloo, leur nouvelle production s’enrichit de l’électronique et des rythmes du musicien “kold”. L’igloo est un habitacle
de protection contre le froid et le blizzard, un lieu de repli pour ceux qui sont perdus. Associant un panorama alpestre à des zones industrielles, les musiciens de Stimmhorn ont construit leur propre “igloo” ouvert à des migrations musicales imprévisibles.
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Etoile du jazz nordique, Mathias Eick se distingue au sein de plusieurs formations norvégiennes, notamment Jaga Jazzist, avant d’aborder une carrière solo avec l’album The Door en 2007. Multi instrumentiste et principalement trompettiste signé par ECM, il réunit son groupe pour le deuxième album Skala paru en 2011.
Mathias Eick est né le 26 juin 1979 à Eidsfoss (Norvège), dans une famille qui encourage la pratique musicale. Fils d’un musicien de jazz, il apprend à jouer de plusieurs instruments : le piano, la guitare, la contrebasse, le vibraphone et la trompette qui a sa préférence. Sa soeur, la cornisteTrude Eick, et son frère, le guitariste John Eick, se tournent également vers la musique.
Du Conservatoire de Drammen à celui de Trondheim, Mathias Eick se forge une expérience qui lui est profitable. Il passe de formation en formation, du Trondheim Jazz Orchestra au groupe de rock Turbo Negro, avant de se fixer au sein du collectif electro jazz Jaga Jazzist. Le jazzman nordique côtoie au passage des pointures comme Chick Corea, Pat Metheny ou Jon Balke, et collabore avec Jacob Young, Dum Dum Boys, Motorpsycho, D’Sound et autre Bigband. En 2006, le musicien tourne dans le groupe de Jan Gunnar Hoff avec le guitariste Mike Stern, et joue avec Thomas Dybdahl et Manu Katché.
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En 2002, à Gumri, Lévon Minassian reçoit le Trophée des Maîtres en matière de doudouk. Rappeler cet événement n’est pas anodin si l’on songe au parcours de l’enfant de Saint Jérôme, un quartier de Marseille, où son grand-père, Souren, jadis, trouva refuge. Lequel, par ses propres moyens, après avoir ramené, à 16 ans, un instrument d’Arménie, dût maîtriser un art dont les secrets ne se transmettent entre initiés qu’avec parcimonie. Une famille vivant dans le culte de la musique, une communauté arménienne friante de sons, beaucoup d’abnégation, l’aideront à sa solitude. Au point que son talent le fait repérer par des professionnels. En 1985, le compositeur Georges Garvarentz, le sollicite pour la musique du film Les mémoires tatouées. Une première collaboration pour le cinéma qui va être suivie de beaucoup d’autres dont les bandes originales de Mayrig, L’Odyssée de l’espèce, La terre vue du ciel, Va, vis et devient, La passion du Christ, Amen…
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Le mariage de la musique argentine (tango et milonga) et de la musique électronique.
Gotan Project, Gotan voulant dire Tango en verlan. Les trois hommes vont puiser dans le tango, la milonga et la chacarera, des sons typiquements argentins qui vont les inspirer et les mixer avec la musique électronique, renforçant les percussions qui rappellent les racines africaines de la musique latine. Cette nouvelle musique sera considérée comme « electrauthentica », une musique électronique authentique, teintée de beaucoup d’émotions.
C’est presque de manière artisanal que le groupe s’est créé entre le français Philippe Cohen Solal, le suisse Christoph H. Mueller et l’argentin Eduardo Makaroff.
Outre le style nouveau insufflé au tango, le groupe soigne son image en s’habillant de costumes sombres et portant un chapeau, rappelant la façon de s’habiller de certains tangueros argentins. Le spectacle n’est pas seulement auditif, des videos et des photos d’Argentine sont montrées au public, et cette mise en scène rappelle l’origine cinématographique des fondateurs du groupe. Les images qui sont parfois de caractère politique accompagnent l’esprit contestataire de Gotan Project.
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La musique d’Alexander Knaifel murmure quelques rares accords parfaits et des notes solitaires qui s’élèvent dans l’immensité blanche des espaces russes. La raréfaction du matériau musical pourrait paraître indigente dans In Air Clear and Unseen (1994) pour piano et quatuor à cordes ; pourtant un frisson métaphysique traverse ces belles résonances. Dans Svete Sikh, la voix samplée de Tatiana Malentieva crée un tapis sonore, entre psalmodie et vocalises, qui fait office de prière humble et balbutiante adressée au Très-Haut inaccessible.Alexander Knaifel Svete TikhiyOleg Malov, Keller Quartet, Tatiana MalentievaECM (dist. Phonag)
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L’Armenian Navy Band est un groupe emblématique de la nouvelle création jazz arménienne. Depuis l’indépendance de 1991, les jazzmen d’Arménie, cantonnés jusqu’alors ? exercer leurs talents dans les carcans rigides de la culture officielle, peuvent ? nouveau donner libre cours ? leur inspiration. La formation a été récompensée en avril dernier par la BBC comme meilleur groupe de World Music.
L’Armenian Navy Band est composé de douze musiciens issus des musiques traditionnelle et contemporaine. De leurs échanges et confrontations passionnées est née l’idée de cet orchestre fusionnel qui mêle sonorités d’hier et d’aujourd’hui. D’un coté : batterie, basse, piano/clavier, trompette, trombone, saxophones, clarinette ; de l’autre : kanon (cithare à caisse trapézoïdale), doudouk et zourna (hautbois moyen-oriental), kamantcha (violon iranien), percussions d’Asie centrale et vocalises étonnantes du leader Arto Tunçboyaciyan. Comme l’indique ce dernier, sa formation navigue dans les eaux de « l’avant-garde folk music ». Le résultat est étonnant. Tour à tour dansant, onirique, voire mystique, alternant sans ruptures artificielles, plages d’errance électronique et orgies de percussions, groove pur et transes orientales.
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Arkin Allen alias Mercan Dede, ou Dj Arkin Allen, né Arkin Ilicali est un musicien turc qui allie musique de tradition soufie et musique électronique. Une symbiose parfaite entre tradition ottomane et modernité occidentale Il puise son inspiration musicale dans les enseignements du soufi Rumi. À la fin de ses études, il part au Canada et s’installe à Montréal et découvre dans les possibilités musicales de la musique techno qui a pour capacité de rassembler les gens dans l’euphorie de la transe. Il fonde alors en 1997 le Mercan Dede qui désigne également en turc un dignitaire soufi. Mercan Dede devient alors l’un des musiciens soufi les plus influents de sa génération, un alchimiste talentueux conciliant avec intelligence les cultures traditionnelles de son pays avec les nouvelles technologies musicales. C’est la maîtrise parfaite des unes et des autres par les musiciens de l’ensemble qui crée une nouvelle expression musicale d’une force et d’une énergie rarement égalées dans ce type de rencontres. La combinaison des sons et des techniques électroniques avec les structures et les improvisations orientales permet aux musiciens d’en souligner les similarités et d’en confronter les différences, dans une recherche perpétuelle de la rencontre spontanée.
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Né en 1950 à Istanbul, Turquie, est considéré comme un maître du Mevlevi traditionnel et l’un des plus célèbres joueurs de ney de son pays. Sa famille est musicienne de longue date. En 1975, il s’installe à Paris où il étudie l’architecture et la musicologie. C’est à partir de là qu’il mène une activité incessante et multiforme en faveur du patrimoine culturel de son pays. Virtuose du ney et érudit de musique soufie, Kudsi Erguner fait découvrir la musique savante ottomane au public occidental et contribue au maintien, voire à la renaissance du patrimoine musical et spirituel de son pays natal, la Turquie.
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Kayhan KALHOR AND BROOKLYN RIDER
Cet album est une histoire de rencontres, histoire comme on dirait affaire, mais aussi comme synonyme de récit.
Bien sûr, et avant tout, il s’agit de rencontres entre des personnes.
D’une part entre les musiciens du Brooklyn Rider à partir de ce besoin ressenti de créer un quatuor à cordes en accord, en phase, avec son temps et son public.
C’est aussi l’aventure d’une rencontre d’instruments. Et celle-ci fut facile, naturelle: le kamanche (instrument à cordes frottées muni d’une caisse de résonance sphérique que l’on retrouve en Iran, en Turquie, au Kurdistan, en Afrique méditerranéenne, en Arménie, en Géorgie…) de Kayhan Kalhor, les violons, l’alto et le violoncelle des musiciens de Brooklyn Rider, tous des instruments à archet ayant des ancêtres communs.
Inévitable, c’est aussi une rencontre de traditions – européennes, iraniennes – de genres musicaux, la musique classique contemporaine (européenne s’il est besoin de le préciser) et la musique classique persane surtout.
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D’un abord simple, immédiatement appréciable, la musique de Dollboy, en cultivant des racines folk émaillées d’éléments cristallins et exotiques, évoque la nature dans son plus simple appareil. Créateur d’ambiance, Oliver Cherer use en abondance de xylophone, kalimba, glockenspiel pour dessiner des cercles concentriques légèrement hypnotiques, attirant en leur centre des guitares parfois aussi dépaysantes que leurs cousines russes (la balalaika de Casual nudism), des cuivres lascifs (Bala), et une belle paire de synthés vintage mais indémodables (l’incontournable Moog et le OBMx de Oberheim). Avec une telle variété d’instruments (sans compter les intraduisibles cymbalom, xylomatic, steel bowl et autres singing bowls, ses dernières étant très prisées des moines bouddhistes pour la méditation), rien de surprenant à ce que Casual nudism dégage des couleurs sonores peu coutumières. Des couleurs qui font de Dollboy l’écho exotique et insulaire à des artistes comme State river widening, Ellis island sound ou FS Blumm.
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Hughes de Courson naît le 9 mai 1949 à Paris dans une famille de tradition militaire du Pas-de-Calais (un de ses oncles n’est autre que le maréchal Leclerc). Son père en mission pour la verrerie Saint-Gobain emmène avec lui sa famille : Hughes de Courson passe ainsi son enfance en Espagne avec ses quatre sœurs. Il apprend de nombreux instruments de musique, dont la batterie, la basse, la guitare électrique, le piano, le cromorne, la cornemuse ou encore le violon. Il prend notamment des leçons de guitare avec Perico el del Lunar.
En 1998 sort Mozart l’Égyptien, qui cette fois marie la musique de Mozart aux rythmes orientaux avec l’aide de Nasredine Dalil et Ahmed-el-Maghreby. Cet album connaît également un grand succès, notamment auprès du public (double disque d’or). Cependant, le disque est loin d’avoir fait l’unanimité, en témoigne la critique très dure de Jacques Drillon dans le Nouvel Observateur : « ce n’est plus de la musique, c’est un bordel ». La sortie de ces deux albums donne lieu à de grands concerts au festival de Marseille et à l’abbaye de Saint-Denis
Hughes de Courson a réalisé en 2008 la musique du dernier Forum Economique de Jeddah (première fois qu’un orchestre symphonique jouait en Arabie Saoudite), ainsi que plusieurs évènements dans le Golfe. Il habite maintenant à Kuala Lumpur (où il a suivi son épouse, diplomate Bulgare). Il s’occupe de l’éducation musicale au Lycée Français (LFKL) et étudie les musiques traditionnelles asiatiques.
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Lorsqu’il créa le Magnetic North Orchestra en 1992, Balke avait en tête de développer de nouvelles formes musicales qui couvriraient différentes traditions, du jazz à la musique contemporaine en passant par divers idiomes résolument étrangers à la culture occidentale comme certaines formes relevant de traditions nordiques et d’Afrique de l’Ouest, familières au compositeur. Mais dès le début, Balke s’était également donné comme contrainte de ne jamais écrire pour l’orchestre de compositions qui de près ou de loin pourraient être associées à une esthétique du cross-over ou de la fusion : « L’idée est d’éviter autant que possible les tics formels relevant de ces courants, pour au contraire développer une sorte de musique de chambre pulsative d’un genre nouveau qui saurait se nourrir des forces vitales des diverses traditions traversées. » La première mouture du Magnetic North Orchestra, tentaculaire, se présentait comme la combinaison d’un vaste groupe de percussions, d’un quatuor à cordes et d’un sextet de jazz, avec comme ambition d’ « explorer les innombrables potentialités offertes par la vaste palette sonore de cette orchestration. » Balke emmena alors en tournée une petite formation de huit musiciens issue de ce grand orchestre composite, qui s’avéra bien vite avoir conservé toutes les nuances de timbres et de couleurs de l’original, répondant avec de plus en plus de subtilité aux sollicitations d’un leader continuant d’explorer ces fameuses zones d’ « équilibre entre écriture polyphonique et improvisation. »
En Juillet 2001, à Copenhague, Balke eut de nouveau l’opportunité de diriger un très grand orchestre, un ensemble de cordes composé de 14 musiciens rejoignant la formation originale. Dans le contexte particulier de ce Grand Magnetique, comme il l’appela, Balke fit la connaissance de Bjarte Eike, Peter Spissky et Thomas Pitt, tous leaders de sections au sein de l’orchestre. « Après ça, j’ai commencé à ébaucher de nouveaux plans, travaillant plus particulièrement sur la question de l’intégration de parties composées dans le flux de l’improvisation, avec comme ambition que ces deux niveaux de jeu ne cessent continuellement de se nourrir mutuellement plutôt que de sagement alterner. Je me suis rendu compte que j’avais le désir d’une approche dialectique entre écriture et improvisation radicalement neuve. »
Cette expérience fut à l’origine de la dissolution de l’orchestre.
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Carlos Núñez est né en Galice dans la ville de Vigo le 16 juillet 1971 (Espagne).
le renouveau de la musique celtique ibérique lui doit beaucoup. C’est en partie grâce à lui, que la musique galicienne s’exportera hors de ses frontières, donnant ainsi, une seconde naissance à la cornemuse espagnole: La gaïta .En effet, celle-ci avait été presque oubliée à cause du régime imposé par le général Franco pendant une durée de 40 ans dans la totalité du pays, qui en interdissait sa pratique.
C’est à partir de huit ans, que le jeune Carlos commence à apprendre la flûte et à l’âge de dix ans qu’il débute la cornemuse. Pendant ses études au Conservatoire royal de Madrid en musique classique, Carlos Núñez grâce à ses aptitudes avancées à jouer de la gaita, fût désigné comme représentant de la Galice pour participer au mythique Festival Interceltique de Lorient. C’est alors qu’à seulement 12 ans, il accompagne seul, l’orchestre symphonique de Lorient, sur un morceau de Shaun Davey (The Peligrem´s Sunrise). Aujourd’hui, Carlos Núñez est considéré comme l’un des meilleurs joueur de cornemuse galicienne et de flûte (classique et folk) au monde.
Personne encore avant lui n’avait poussé les limites de l’instrument comme il l’a fait.
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Hadouk : mot valise composé de :Hajouj ou gumbri basse africaine et de Doudouk hautbois arménien.
Trois musiciens pour un jazz nomade…Avec des instruments traditionnels comme le doudouk, le pékou ou la kora, le Hadouk Trio provoque une musique aérienne à l’humeur voyageuse.
Hadouk Trio en concert au Satellit café permet d’observer un groupe d’alchimistes en pleine création. Ces chercheurs insatiables offrent une synthèse de leurs années d’expériences grâce à un son, alliage subtil d’éléments naturels et d’artifices précieux. Souvent proches des régions de la transe, Loy Ehrlich, Didier Malherbe et Steve Shehan proposent des combinaisons aux composants venus d’ailleurs. Le Hajouj et les claviers du premier se mariant au souffle du second porté par l’incroyable moteur à percussion qu’est le dernier.
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Pour décrire la musique de Lo’Jo, il faudrait puiser à la fois dans un dico des rythmes du monde et une encyclopédie des harmonies universelles. On y emprunterait des adjectifs comme bigarré, chamanique, polyglotte, épique, on se baladerait de savanes en déserts, de fleuves en océans, de prairies en bitume, il y aurait des rayons de soleil et des nuages de poussière, des senteurs de pluie, des odeurs de feu et des saveurs d’épices, des flonflons et des youyous, des fiestas et des bivouacs. Pas un fourre-tout sonore, non, plutôt un grand souk acoustique qui proposerait au chaland esbaudi arômes de guinguette et effluves tziganes, valse apache et bamboche rasta, blues berbère et swing africain, rock et danse du ventre, groove et vaudou. Un sacré Bazar Savant, comme l’indique le titre de leur dernier album, avec henné et barbe à papa, muezzins et camelots.
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Dans la galaxie musicale des productions anglaises à partenaires multiples, Oi va voi est un Ovni, un objet musical inconnu, à la trajectoire imprévisible. Son nom vient d’une interjection yiddish intraduisible, qui exprime la surprise ou l’inquiétude… Ils sont Anglais, drôles et ouverts d’esprit, juifs pratiquant une musique sans clichés, aux confins des harmonies juives d’Europe de l’Est, du Balkan beat, de la drum’n bass, du funk et du rock. Leur formule est assez libre pour que les voix et les instruments s’invitent au gré des voyages. Quatre ans après le succès de leur premier opus « Laughter Through Tears » nominé aux BBC Awards, Oi Va Voi est de retour avec un album novateur, ouvert sur des sonorités inédites. Enregistré entre Londres et Jérusalem avec des invités (dont une chanteuse, une violoniste et le Nazareth Orchestra), il scelle la nouvelle identité du groupe.
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