Mélomane – Asie
MÉLOMANE – ASIE
Bijan Chemirani est un jeune percussionniste iranien issu d’une grande famille de musiciens. Autant dire que le garçon connaît la musique. Sa musique loin de la tradition et entièrement acoustique, laisse entendre une musique personnelle qui se nourrit des personnalités de chacun des musiciens présents.
Bijan Chemirani est intéressé à mythiques espaces musicaux. Chemirani explore un espace où le grec, le persan et de la musique azerbaïdjanaise se répondent. Métaphore classique de la source d’inspiration pour les poètes et les musiciens.
La musique de Prem Joshua fascine, parce qu’elle réussit à maintenir la spontanéité sauvage ainsi que la sérénité méditative de leurs racines culturelles à travers toutes les expérimentations contemporaines.Ce « Masala » de musique classique indienne, jazz et ethno transe est mélangé si savamment et malicieusement qu’il est apprécié à l’Est comme à l’Ouest, renversant tous les genres musicaux actuels. Chants émanant des temples indiens aux tonalités d’Urban Jazz, au travers de la lyrique Sufi jusqu’aux rythmes Reggae, en passant par la musique classique indienne déchaînée et complexe sur sitar et tabla, puis des sons d’une flûte de bambou sur des loops de transe – pour ensuite se retrouver dans les hauteurs musicales, semblable à un tournant de Derviche en apesanteur.Cette interprétation contemporaine de la tradition orientale par Prem Joshua est particulièrement appréciée en Inde. Sa musique touche le nerf du temps et on l’entend partout aujourd’hui entre l’Himalaya, Bombay et les plages de Goa.
Nitin Sawhney est un compositeur et producteur londonien, d’origine indienne né en 1964. Il vit à Rochester
Il s’exprime dans des styles musicaux variés tels que le jazz, le hip hop, la drum and bass, le flamenco et des compositions orchestrales modernes. Ses œuvres principales sont « Beyond skin », « Prophesy », « Human » et « Philtre ». Il est considéré comme un des pionniers de la scène underground asiatique, un genre musical mélangeant des influences musicales sud-asiatiques à l’électronique et au breakbeat. Son nouvel album intitulé « London Undersound » vient de paraître.
Le rêve d’Ananda Shankar, neveu du maître universel du sitar et Dieu vivant en Inde Ravi Shankar, était de « briser les barrières, toutes les barrières, grâce à la musique, l’amour, la passion et la compassion ». Vaste chantier. Le mélange dosé de musique classique indienne (avec flûte, veena et sitar), de culture pop (basse et guitare électriques), de breakbeat, de hip hop et de beats de tabla que propose ce « Walking on » est une fusion presque irréelle, tant elle semble aller de soi, ne jamais procéder du « collage » ou de la « juxtaposition ». Peut-être parce que la fusion n’est pas une fin en soi recherchée par Ananda Shankar, mais plutôt sa démarche spirituelle, son désir de rencontrer l’autre
Titi Robin & Faiz Ali Faiz « jaadu »
Quand la fantaisie d’un musicien comme Titi Robin rencontre le chant d’un maÓtre qawwali, Faiz Ali Faiz, le feu prend trËs vite et la musique s’embrase, virtuose et puissante, dÈbordante d’Ènergie, de lyrisme et d’Èmotion. Guitariste, joueur de oud et de bouzouq, depuis son premier disque ‘Gitans’, Titi Robin vagabonde entre les contrÈes musicales d’Andalousie et d’Orient. Il en a tissÈ un lien de connivence unique, une mosaÔque tzigane nourrie de ses voyages et imprÈgnÈe de ses rencontres. SaluÈ comme digne successeur du grand Nusrat Fateh Ali Khan, ce chanteur hors pair enivre par ses prouesses vocales mais aussi par un don de soi exceptionnel. Jaadu est le titre de la rencontre de ces deux musiciens d’exception dans la Basilique ; la ´ magie ª d’un voyage inÈdit au coeur d’une nouvelle contrÈe, entre rÍve et rÈalitÈ, ‡ mi-chemin d’influences populaires, d’accents de fÍte et d’arabesques orientales, de ferveur mystique et de virtuositÈ instrumentale.
L’esprit des gitans ; une transe enivrante et spirituelle.
A travers leur tradition musicale, les Kazahks expriment leur conception du monde et du temps, faisant d’elle le lien privilégié entre les générations, cherchant à toucher l’âme des vivants pour la connecter avec celle des ancêtres C’est dans cet univers entre steppes et cieux que la musique a été inventée, dit une légende, par le mythique Korkyt-Ata, sorte d’Orphée kazakh, dans le but de dépasser la Mort. Celle-ci, en effet, ne pouvait atteindre Korkyt tant que son archet faisait résonner les cordes d’un instrument qu’il avait créé spécialement, le «kyl-kobyz». Raushan ORAZBAEVA est à ce titre l’héritière de la tradition de la région du Syr-Darya, celle de Korkyt-Ata. Issue d’une famille de musiciens, Rauchan se rattache donc, dans sa pratique du kobyz, à la tradition chamanique. Dans ce CD, elle reprend du reste des kuï composés par Korkyt lui-même, mais encore des kuï d’Ykhlas, un compositeur et chamane du XIXe siècle qui a élevé l’art du kuï à sa perfection. C’est alors tout un corpus d’histoires lyriques et de méditations intenses qui revivent à travers le toucher velouté de la «kobyziste». Dans Kasky et dans Akku, la pièce éponyme à l’album, le kobyz émet des cris d’animaux sauvages ; là, on atteint les racines même du chamanisme.
source :http://www.rythmes-croises.org/ethnotempos/
••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
Auteur/autrice
Publications similaires
Une langue disparaît toutes les deux semaines !!!!
Combien de langues existe-t-il dans le monde? • Entre 5000 et 8000 langues. Ethnologue 6912 langues. • Pourquoi ne peut-on pas être...
Lire la suiteSarah – Témoignage fait en fin d’année de la formation CIV
J’ai choisi d’honorer tout comme l’élan la peur qui m’a invitée à cette formation en allant à la rencontre de ce qu’ils...
Lire la suiteLe « spoonshake », un nouvel instrument de percussion *
« idéal pour l’apprentissage du rythme », inventé par un musicien à Metz C’est un instrument de percussion ludique et pédagogique, idéal pour l’apprentissage...
Lire la suiteMisophonie : pourquoi certains ne supportent pas d’entendre les autres manger ? *
Les personnes mangeant des pop-corns au cinéma sont leur pire cauchemar, celles et ceux buvant bruyamment les irritent au plus haut point....
Lire la suite