MÉLOMANE – AFRIQUE
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Trois frères issus d’une famille qui, depuis quatre générations, vit à travers le « Oud », le fabrique, le joue, l’aime. L’arrière grand-père, le grand-père, le père et maintenant, les trois frères Samir, Wissam, et Adnan qui font de cet instrument un savoir, une passion, une vie…
Leur maîtrise du « Oud » est singulière tout comme le sont l’harmonie et la synchronisation dont ils font preuve, chaque fois qu’ils se produisent sur scène, interprétant leurs propres compositions devant des publics du monde entier, si différents mais unis devant autant d’authenticité et d’excellence.
Côté percussion, le non moins excellent Yousef Hbeisch vient enrichir le Trio de rythmes qui épousent la mélodie et se fond dans les notes.
Le Trio Joubran, trois frères de Palestine, musiciens mondialement sollicités, avancent dans leur art grâce à un énorme travail individuel et collectif, avec un grand amour et un plus grand respect de la musique et du public.
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Le Yuval Ron Ensemble est un groupe musical qui se concentre sur le répertoire sacré du Moyen-Orient traditionnel. La mission officielle du groupe est de soulager les clivages nationaux, raciaux, religieux et culturels unissant la musique et la danse des peuples du Moyen-Orient dans une célébration musicale mystique, spirituel et source d’inspiration unique
Le groupe a été fondé en 1999 par le compositeur, producteur et joueur de oud Yuval Ron. L’ensemble comprend les musiciens des trois grandes religions abrahamiques: juive, musulmane et chrétienne. Les membres du groupe sont: Najwa Gibran (chant), Maya Haddi (chant), Sukhawat Ali Khan (vocals Qawwali et harmonium), Norik Manoukian (duduk et bois), Virginie Alumyan (kanoun), Jamie Papish (percussion), et David Martinelli (percussion). Ensemble performances incluent souvent une composante visuelle ainsi, avec soufi derviche tourneur Aziz ou danseur de dévotion Maya Gabay.
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Seckou Keita est né au sud du Sénégal; c’est un descendant de la lignée royale des Keïta du Mali. Il a commencé sa carrière professionnelle à l’âge de sept ans en apprenant à chanter et à jouer de la kora et des percussions dans sa célèbre famille de griots (poètes et musiciens tribaux), les Cissokho. Sous l’égide de son oncle, Solo Cissokho, Keita a démarré sa carrière internationale en 1996 en participant au festival de Forde, en Norvège, aux côtés de musiciens cubains et scandinaves, puis plus tard avec le violoniste indien L. Subrimanium, une rencontre qui a donné lieu à une tournée en Inde l’année suivante.
Seckou est un extraordinaire joueur de kora, qui a participé à de nombreux festivals dans le monde entier, a joué lors de la première du Roi Lion à Londres et a eu le privilège de jouer en première partie des concerts de Salif Keita lors de la tournée de l’album Moffou et de Youssou N’Dour lors de la tournée de l’album From Village to Town.
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« Amanké Dionti » est le fruit d’une collaboration féconde et originale entre Ablaye Cissoko et Volker Goetze, entre kora sénégalaise et trompette à l’américaine. Le griot et le musicien jazz, sur fond de complicité comme une seconde nature, nous offrent un disque vraiment original et frais.
Toumani Diabaté est un musicien malien, né le 10 août 1965 à Bamako, Mali. Il est considéré comme l’un des plus grands joueurs de kora.
Né en 1965 dans une famille de griots, il est le fils de Sidiki Diabaté, reconnu dans toute l’Afrique de l’Ouest pour être le roi de la kora. Il est aussi le cousin de Mamadou Diabaté. Toumani Diabaté a commencé à apprendre à jouer dès l’âge de 5 ans. À 13 ans, il participe à la Biennale du Mali avec l’Ensemble de Koulikoro qui remporte le prix du meilleur orchestre traditionnel. Il rejoint alors l’Ensemble instrumental national du Mali.
Toumani Diabaté a joué avec la chanteuse Kandia Kouyaté, un autre grand joueur de kora Ballaké Sissoko, avec Taj Mahal, ainsi qu’avec Ali Farka Touré avec qui il produit en 2005 un album « In the Heart of the Moon ».
La chanson « Tapha Niang » fait partie de la bande originale du jeu vidéo onirique au succès mondial LittleBigPlanet sorti en 2008. Suite à un début de polémique au sujet de l’utilisation de deux vers du Coran dans les paroles de la chanson (le mélange musique et textes sacrés serait considéré comme offensant par la religion musulmane), afin de ménager les susceptibilités, Sony Computer Entertainment choisit de faire figurer une version instrumentale de « Tapha Niang » dans la version finale du jeu.
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Pendant sept mois, elle a traversé la Corne de l’Afrique (le plus souvent à pied) pour trouver un refuge. Escortée de ses cinq enfants, elle a fuit la guerre civile qui ravageait son pays. « J’ai vu de mes propres yeux des chiens dévorer des êtres humains, des animaux se repaître de cadavres dans les rues. J’ai su alors qu’il fallait partir ». Son périple s’achève à l’Ambassade du Danemark de Djibouti, qui lui accorde un visa. Depuis, Maryam a refait sa vie au Danemark. L’adversité, les coups du destin… celle que l’on surnommait « La Voix d’Or de la Somalie » y est habituée.
Sa carrière commence en 1966 ; elle devient la première vedette féminine dans une société islamique dominée par les hommes. Son répertoire est d’abord basé sur les chants traditionnels somaliens (mélange d’influences arabes et africaines). Chantées a capela ou simplement accompagnées de percussions et d’oud (sorte de luth arabe), ces chansons forment la trame de « New Dawn », premier disque de Maryam sorti en occident (1997). Mais le Mogadiscio des années 70 vibre au son du jazz et de la pop anglo-saxonne. Maryam s’imprègne également de l’univers du rythm & blues. Elle devient l’interprète privilégiée de ce qu’on appelle « le jazz somalien » ou « le blues somalien ». C’est dans cette lignée qu’a été enregistré son second disque occidental : »The Journey » . Le public européen a découvert Maryam Mursal lors du festival Womad de Reading en 1997. Devant son succès, les organisateurs ont dû rajouter en catastrophe un second concert. Quant au label Real World de Peter Gabriel, il lui a commandé deux albums d’entrée de jeu. La nouvelle carrière de Maryam démarre sur des chapeaux de roue.
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La musique d’Hasna El Becharia est une chose inouïe, d’une force incroyable. Venue de Béchar (ville située au sud de l’Algérie), Hasna est une femme du désert, libre et sans concession. Et parce que le public chantait ses chansons pendant les concerts, pour couvrir les voix et se faire entendre, elle s’est mise à la guitare électrique.
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Né à Teboulba en Tunisie en 1967, le chanteur et joueur de Oud Dhafer Youssef vit depuis 1990 à Vienne en Autriche. Dhafer Youssef y rencontre et joue avec Renaud Garcia-Fons, Markus Stockhausen, Carlo Rizzo, Nguyên Lê, Jatinder Thakur, Sainkho Namchylak, Paolo Fresu, Arto Tuncboyacian, Linda Sharrock, Wolfgang Puschnig, Christian Muthspiel, Jamey Haddad, Iva Bittova, Tom Cora.Il crée aussi son propre groupe avec lequel il enregistre 2 premiers albums en 1993 et 1996. Dhafer Youssef baigne dès l’enfance dans la musique et les chants traditionnels d’islam. Enraciné dans la tradition soufi, la musique de notre joueur de oud et compositeur interprète s’ouvre à présent à d’autres influences, notamment celles des musiques improvisées. Son talent réside également dans l’approche poétique de son jeu, ainsi que dans son chant profond et chargé d’émotion, qui fait de sa voix l’une des plus intéressantes de la scène actuelle.
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Saxophoniste et compositeur, Toufic Farroukh a choisi le jazz comme domaine de prédilection, un jazz coloré, aux accents orientaux et parfait reflet de son cheminement artistique ancré dans une double culture et ouvert aux différentes expressions artistiques contemporaines, comme la danse, le théâtre ou le cinéma. Après avoir participé à plusieurs albums d’artistes comme la chanteuse Feyrouz ou Ziad Rahbani, il écrit la musique d’un grand nombres de films et spectacles chorégraphiques, Toufic le libanais s’est entouré des meilleurs musiciens du moment pour donner à entendre une musique envoûtante mêlant soigneusement jazz, musiques électroniques et volutes orientales.
Loin des mélanges artificiels auxquels bien des musiciens adeptes de la world fusion ne savent pas toujours résister, Toufic Farroukh s’est créé avec Drab Zeen un univers personnel et authentique.
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Hossam RAMZY & José Luis MONTON
Après un premier volume réalisé avec le guitariste et joueur de oud Rafa El TACHUELA, le percussionniste égyptien Hossam RAMZY s’est associé cette fois au guitariste espagnol José Luis MONTON. De leur rencontre est né ce second volume de Flamenco Arabe.
Les deux musiciens se sont partagés les compositions de cet album, mêlant avec délicatesse les parfums musicaux des deux cultures, et gommant quelque peu l’aspect « rugueux » du flamenco. Guitare flamenca et percussions du monde sont soutenues par les flûtes nay, violon, qanun, oud, contrebasse, basse, claviers et programmations, accordéon. Hossam RAMZY et José Luis MONTON nous entraînent tour à tour sur le Nil, dans un voyage de Thèbes à l’Andalousie, au pied des pyramides, ou encore dans une fête de nuit tzigane. Invitée, la chanteuse Maria TOLEDO interprète avec sa voix déchirante une douloureuse chanson d’amour.
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Omar Faruk Tekbilek ou Ömer Faruk Tekbilek (1951, Adana, Turquie – ) est un musicien polyinstrumentiste d’origine turque établi aux États-Unis.
Musicien virtuose précoce, il a commencé sa carrière à huit ans en jouant de la flûte kaval tout en poursuivant des études religieuses pour devenir imam. C’est avec son oncle qui tenait un magasin de musique qu’il apprend à jouer de divers instruments : ney, zurna, baglama, oud, daf, etc. À douze ans il en jouait déjà professionnellement. En 1967 il rejoignit Istamboul où il devint un musicien de session très demandé et s’initia aux styles plus modernes tel l’arabesk. Il rencontra aussi les derviches Mevlevi qui influencèrent profondément son approche musicale à partir de l’esprit. Il découvrit aussi le yoga et le taï chi.
Quand à 20 ans il fit sa première tournée internationale comme membre d’un groupe folklorique, il rencontra sa future femme américaine, si bien qu’il émigra cinq ans plus tard.
Il forma un groupe nommé Sultans avec un Égyptien, un Grec, et son beau-frère, et malgré cinq albums, resta un inconnu jusqu’à sa rencontre avec Brian Keane en 1988, qui devait produire six albums mémorables.
Musicien de renom, Omar a joué avec Don Cherry, Karl Berger, Ginger Baker, Ofra Haza, Simon Shaheen, Hossam Ramzy, Glen Velez, Bill Laswell, Arto Tuncboyaciyan, Mike Mainieri, Peter Erskine, Trilok Gurtu, Jai Uttal et Steve Shehan notamment. Il définit sa musique comme « cosmique » ; elle se situe au carrefour du mysticisme, du folklore, de la romance, et de l’imagination.
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Ce talentueux joueur de kamantché accompagne avec autant de bonheur Shujaat Husain Khan, Ali Akbar Moradi, Le Kronos Quartet ou Mohammad Reza Shajarian. Après “The Rain”, voici “The Wind”: au cours de ces dernières années, la collaboration fructueuse de Kayhan Kalhor avec le joueur de sitar indien Shujaat Khan du groupe Ghazal a frayé de nouveaux chemins entre les traditions et proposé une nouvelle synthèse du type « l’Est-rencontre-l’Est ».
Kalhor se tourne désormais vers Istanbul pour une rencontre entre musique perse et musique turque partant dans des improvisations étonnantes avec Erdal Erzincan, unanimement considéré comme le joueur de baglama (saz) le plus innovant de Turquie et maître de la tradition folk d’Anatolie. Utilisant la tradition comme point de départ, avec Ulas Ozdemir en support au baglama basse, Kayhan et Erdal, exceptionnellement inspirés dans leurs improvisations, nous présentent sur The Wind, un tour de force de créativité.
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